Par Jean-Michel Lusso - 19-11-2007 |
On assimile assez facilement la beauté d'un lieu à l'ordre qui en émane, à l'idée que chaque chose est bien à sa place - l'espace tumultueux d'une grande cité la nuit ou la tranquillité d'une place sous des platanes plongés dans la chaleur estivale, révèlent assez bien la permanence d'un lieu, à travers son agitation ou son invitation à la nonchalance...
J'habite quant à moi une autre ville, marquée, marquée principalement par la vacance de grands espaces - délaissés - abandonnés - places, usines, voies ferrées - égrénés d'herbes folles, non pas seulement inutilisés, mais plus vraisemblablement oubliés dans la comptabilité des espaces quotidiens.
Ces lieux là me ravissent.
Peut on justement penser qu'en de tels lieux, il ne faut précisément rien entreprendre qui vaille... |
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